vendredi 20 janvier 2012

Menu type pour bébé

Menu type pour bébé
Des besoins nutritionnels spécifiques jusqu'à 3 ans :
Pour être en conformité avec ces recommandations, les parents ont le choix entre préparer eux-mêmes les repas à base de produits frais, les concocter en se servant de produits surgelés ou faire appel aux petits pots. Le point sur les avantages et inconvénients de chacun. Jusqu'à 3 ans, les besoins nutritionnels de l'enfant sont spécifiques et doivent donc être couverts par une alimentation tout aussi spécifique. Pour les pédiatres, il est important de ne pas inciter le jeune enfant à partager la table des grands, car un passage trop rapide à l'alimentation adulte pourrait, d'une part, ne pas garantir les apports en nutriments nécessaires pour un bon développement physique et psychique, et d'autre part, décourager la curiosité du tout petit.
Au cours de sa première année de vie, le bébé va tripler son poids de naissance et augmenter sa taille de 40 % ; entre 1 et 3 ans, ces paramètres vont augmenter respectivement de 30 et 40 %. "Face à ces besoins très spécifiques, donner une alimentation différente de celle de l'adulte est une évidence. En effet, à 3 ans, un enfant a des besoins en sel trois fois inférieurs à ceux d'un adulte, des besoins en protéines deux fois moins importants et, à l'inverse, des besoins supérieurs en lipides dont les apports doivent correspondre à près de la moitié des apports énergétiques totaux de la journée (contre 35 à 40 % chez l'adulte). Pas question de faire manger du bœuf-carottes au petit dernier, même s'il s'agit du plat dominical ! Et la pédiatre d'insister : "On ne mange pas pareil à 3 et à 6 ans".
Des repas différents de la famille pour bébé:
Même si cela peut paraître fastidieux, il est donc important de préparer des repas différents pour son chérubin de 2 ans et demi. Un conseil qui est loin d'être suivi par la majorité des Français, pris entre les contraintes de temps, les refus de l'enfant et l'envie de bien faire. Dans les faits, après 1 an, beaucoup d'enfants mangent comme le reste de la famille et ils sont 85 % à partager le repas de leurs parents après 2 ans, selon deux études réalisées pour le Syndicat Français des Aliments de l'Enfance (SFAE). Pas question pour autant de s'affoler, mais faire partager à un jeune enfant les repas d'un adulte doit rester exceptionnel sous peine d'entraîner des déficiences en vitamines, minéraux et acides gras essentiels, des excès en protéines, en sodium ainsi que des troubles digestifs et des allergies, met en garde le pédiatre. Les règles d'hygiène diététique doivent être inculquées dès le plus jeune âge, qui insiste particulièrement sur les dangers du grignotage. Autres règles de base pour une alimentation équilibrée chez les moins de 3 ans : donner 4 repas bien structurés, respecter les variations d'appétit de l'enfant, ne pas le forcer et ne pas s'inquiéter s'il se couche le ventre vide. Il faut également privilégier les modes de cuisson à l'eau ou à la vapeur, et ne pas favoriser l'appétence pour le sucré et le salé en préférant l'eau aux jus de fruits et aux sodas, et en évitant de resaler les plats.
Des menus sur-mesure pour bébé ?
De plus en plus de parents pensent bien faire en cuisinant des produits frais. Or, si ce mode de préparation des aliments présente de nombreuses vertus (goût, bénéfice éducatif, satisfaction psychologique), il est loin d'être optimal au regard des besoins du petit enfant. Pour assurer les besoins en vitamine C, il est impératif de consommer les fruits et légumes rapidement après qu'ils ont été cueillis et cuits ; or, on connait rarement la date à laquelle ils ont été cueillis lorsqu'ils ont été achetés en supermarché, ou même au marché… Habituées à une saveur salée (trop au regard des recommandations en la matière), nos papilles jugent en outre beaucoup trop fade la cuisine des petits et nous conduit souvent à avoir la main trop lourde sur la salière. On peut aussi se tourner vers ce que la pédiatre appelle le "faux fait maison" : les plats sont réalisés à partir de légumes cuisinés surgelés, achetés dans le commerce. Le problème, c'est que ces légumes sont souvent destinés aux adultes et par conséquent trop salés. Là encore, il faut que les parents soient vigilants et choisissent des produits nature, dont ils maîtrisent les apports en sel et en matières grasses. Concernant le "bio", les pédiatres sont assez unanimes pour dire que ce label a pour objectif principal le respect de l'environnement, et qu'il ne s'accompagne nullement d'une obligation de résultats mais de moyens. Par ailleurs, "aucune étude n'a montré les avantages nutritionnels du "bio"".
Les petits pots, la meilleure alternative:
Pour cette dernière, les plats infantiles spécifiques représentent la meilleure alternative pour une alimentation adaptée aux jeunes enfants. Et ce, autant en termes de qualité nutritionnelle que de sécurité sanitaire. La réglementation extrêmement rigoureuse qui régit les préparations alimentaires pour les jeunes enfants garantit la composition nutritionnelle des aliments conformément aux recommandations des pédiatres, et une qualité irréprochable des matières premières (teneur limitée en nitrates et en résidus de pesticides). Alors inutile de culpabiliser si vous ne passez pas vos soirées et vos week-ends derrière les fourneaux pour donner le meilleur à vos chères têtes blondes, les industriels ont pensé à nous. Pas question pour autant de grever le budget, tournez-vous vers les Hard-discounts dont certains4 viennent de lancer des gammes d'aliments spécifiques infantiles dans le respect des normes de sécurité et de qualité qui s'y appliquent.

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